Sainte Madeleine Sophie Barat

Madeleine-Sophie Barat est née le 13 décembre 1779 à Joigny dans l’Yonne.                                                               

D'un milieu modeste, elle se passionne pour les études et acquiert une culture littéraire, scientifique et linguistique exceptionnelle pour son époque.

Sa foi est solide. Elle voue un culte particulier au Sacré-Cœur de Jésus.                                                                       

En 1800, son frère Louis, Jésuite, la présente au père Varin qui cherche à établir une congrégation religieuse féminine se consacrant à l’éducation des jeunes filles. Elle fonde alors la Société des Dames du Sacré-Cœur dont elle devient, à 26 ans, la supérieure générale. Des pensionnats, des orphelinats se créent en France, en Europe et dans le monde avec une action prioritaire auprès des plus défavorisés.

Lors de l’épidémie de choléra en 1831, Monseigneur de Quelen, archevêque de Paris, fonde à Conflans un orphelinat dont il confie la direction à Madeleine-Sophie Barat. Elle y crée un pensionnat et un noviciat et fait édifier en 1843-1844 cette chapelle qui, devenue trop petite, sera agrandie en 1867-1868 par l’adjonction du chœur, de l’abside et du transept actuels.

Madeleine-Sophie Barat décède le 25 mai 1865, jour de la fête de l’Ascension, à 85 ans.

Elle laisse 89 maisons réparties à travers le monde avec plus de 3500 religieuses.

Après avoir été inhumé dans le parc de Conflans, son corps a été transféré en 1904 à Jette, près de Bruxelles, dans la chapelle d’un établissement de la congrégation.

Depuis 2009 son corps repose dans une chasse dans l’église Saint-François-Xavier à Paris. 

Madeleine-Sophie Barat a été béatifiée le 24 mai 1908 par le pape Pie X et canonisée le 24 mai 1925 par le pape Pie XI. Elle est fêtée le 25 mai, jour de sa mort.

Madeleine-Sophie Barat a toujours refusé qu'on la photographie ou qu'on peigne son portrait, au prétexte que : « Ce n’est pas mon visage qu’il faut reproduire. C’est mon affection pour vous qu’il faudrait photographier ; vous auriez alors quelque chose ».

Les seuls portraits connus sont celui réalisé par le peintre Savinien Petit (reproduit ci-contre), qui avait rencontré Madeleine-Sophie Barat et qui a réalisé son portrait après sa mort, ainsi qu'une photo prise à son décès. Toutes les images pieuses la représentant sont donc interprétées à partir de ces portraits ou du masque mortuaire réalisé en 1908.